Également appelées « usines à notoriété », les fermes à clics désignent  des centaines de salariés aux revenus plus ou moins précaires dont la mission principale est de gonfler la popularité d’une marque. L’entreprise frauduleuse est généralement la propriétaire de cette ferme à clics. Son objectif est de maintenir une bonne e-réputation en générant des appréciations sur internet à son avantage. Bien que totalement illégale, cette stratégie factice permet à l’entreprise de générer des revenus de publicité importants.

– Ferme à clics

En quoi consiste l’E-réputation ?

Également appelée cyber réputation, l’E-réputation désigne l’influence d’une marque ou d’une personne physique sur le web. Elle se base sur les avis des internautes matérialisés sous forme de notations, de likes ou encore de commentaires. La plupart des entreprises sont sensibles à ce phénomène puisqu’il constitue les fondements d’une notoriété numérique.

En effet, l’espace du web a pris une place importante dans le comportement des consommateurs. Les nouveaux acheteurs pourront, par exemple, être sensibles aux avis laissés sur la toile avant de passer à l’acte d’achat.  L’entreprise a tout intérêt à favoriser une identité numérique qualitative pour diffuser une image professionnelle.

L’influence d’une entreprise se mesure par l’ampleur de sa communauté et non plus par la taille de ses locaux. L’E-réputation intervient dans une stratégie digitale globale visant à élargir le nombre de prospects et générer davantage de ventes. Grâce aux réseaux sociaux, les marques ont la possibilité de rentrer en contact avec les consommateurs et d’évaluer instantanément l’accueil réservé à certains produits. Les marques n’hésitent plus à recruter des agents de communication pour animer les communautés, récolter les données des internautes et diffuser leurs actualités sur les réseaux sociaux. Dans le cadre d’un projet numérique, une agence web intègre aussi cet aspect dans ses services en plus de sa stratégie de référencement naturel.

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Les fermes à clics : Une stratégie numérique frauduleuse !

La cyber-réputation constitue un enjeu majeur pour bon nombre d’entreprises débutantes et installées. Pour autant, acquérir une visibilité sur le web est un processus long qui exige un investissement de temps et d’argent peu négligeable. Pour faire des économies, les fermes à clics utilisent un moyen aussi efficace qu’illégal pour façonner une notoriété en un temps record. Composé d’un grand nombre de smartphones gérés par des ordinateurs, la mission des salariés est de booster de manière factice les notes d’une entreprise.

Leur stratégie est plurielle pour favoriser le plus d’appréciations possibles sur le web. Celle-ci consiste à générer un plus grand nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux, d’améliorer les notes sur des applications ou encore de créer un faux trafic vers le site en question. En gonflant sa réputation, la marque entend tromper les internautes et générer davantage de ventes.

Souvent basés en Chine, en Inde ou aux Philippines, les fermes à clics se sont imposées ces dernières années comme les bêtes noires de l’économie numérique. Difficile à appréhender, elles sont également à l’origine de fake news qui seront massivement partagées dans les médias. En dehors du seul secteur du commerce en ligne, d’autres sujets sont concernés par le phénomène comme les élections présidentielles dans certains pays. Rien qu’en 2017, Facebook rapportait avoir fermé plus de 30 000 faux comptes, provenant de ces usines à notoriétés frauduleuses.

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Les fermes à clics : un défi pour la justice

Ce dispositif malhonnête se révèle particulièrement lucratif à une époque où le commerce en ligne ne cesse d’augmenter. Les marques frauduleuses ont conscience que le consommateur se réfère beaucoup à la popularité d’un service ou d’un produit. Générer des commentaires élogieux est une facilité pour acquérir rapidement un plus grand nombre de prospects et gagner de l’argent avec les publicités. D’autant plus que le phénomène prendrait une ampleur considérable à travers le monde.

En Thaïlande, durant l’été 2017, la police démantelait une usine à clics aux dimensions colossales, composée de près de 500 téléphones mobiles et 350 000 cartes Sim. Aux États-Unis, on déterminait un budget de 600 dollars pour acquérir des milliers de followers sur Twitter. Récemment, trois chinois ont été arrêtés pour avoir manipulé les statistiques de la plateforme Wechat, comprenant alors plus de 800 millions d’abonnés.

Ce dispositif, certes radical, n’est pourtant pas sans priver les fraudeurs d’informations capitales. En effet, d’aucuns ne pourront déterminer le profil type du client et obtenir une vision globale et pérenne de son entreprise. Même si la loi française condamne ce phénomène, la répression reste pour autant fragile puisque les fermes sont souvent installées dans des territoires extérieurs peu accessibles.

Même s’il est de plus en plus simple pour les autorités de cerner les faux comptes, il reste pour autant très délicat d’en déterminer l’origine. L’émergence d’une police d’humanité reste toujours d’actualité pour pouvoir enrayer le phénomène à l’avenir. Leur objectif ? Pouvoir déterminer le caractère humain ou frauduleux qui se cache derrière une notoriété à l’apparence douteuse.

La ferme à clic est un des aspects troubles de l’économie du numérique. Bien que radicale, elle reste sur un plan légal parfaitement répréhensible. Pour pérenniser un projet numérique lucratif et honnête, n’hésitez pas à demander conseil à des agences de référencement naturel aptes à positionner votre site pour en accroître la visibilité.

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